A la préhistoire il y eu les chasseurs cueilleurs qui vivait en petit groupes d'individus puis avec l'apparition de l'agriculture (quelques millénaires avant J-C époque variable selon les régions du monde) ces derniers se sont sédentarisés d'abord en petits groupes. Et peu à peu et c'est là pour moi qu'on commence à voir une forme de capitalisme des cités-États se sont crées, évidemment elles ont englobées ou conquis les tribus ou citées plus petites avoisinantes. Ça a été le cas en Mésopotamie durant des siècles jusqu'à ce qu'à la création de civilisations comme les Sumériens et l’apparition de l'écriture, de l'irrigation etc etc... La Boétie appelle ça le malencontre ou l'origine de la dénaturation il voit en cette période l'entrée de l'humanité dans la servitude volontaire.
Quand un souverain conquiert une citée ou une tribu il augmente son capital de pouvoir. Le process est donc d'essayer d'accumuler le maximum de capital, on peut prendre sporadiquement plusieurs époque dans l'histoire et vérifier cette idée. Tous les empereurs ont poussés le capitalisme de pouvoir jusqu'à son paroxysme. Mais aucune technologies à l'époque ne permettait réellement de garder ces grands empires unis et pour des raisons diverses et variées la plupart se sont disloqués. Alexandre le Grand, Jules César, Gengis Khan, Ivan le Terrible, Napoléon, Léopold II et tant d'autres ont accumulés ou essayez d'accumuler toujours plus de pouvoir...
L'idée étant que le pouvoir leur brûle les doigts et quand il l'ont entre les mains essaient par tous les moyens de l'étendre, ça s'applique également à tout type de structure, un petit chef d'entreprise, un dirigeant d'association etc etc... Le pouvoir est un poison que l'homme se transmet depuis des générations, certains sont immunisés et s'en sortent assez bien mais une minorité réagit très mal et s'en suit des carnages, fort de ce constat on ne peut continuer à faire ingérer ce poison à des hommes.
"Les hommes politiques et les couches doivent être changés souvent. Et pour les mêmes raisons !"
George Bernard Shaw
Les racines du capitalisme sont donc bien ancrées dans notre société occidentale et ceux depuis des siècles et le pouvoir n'agit que très peu pour l'intérêt commun en réalité combien trouves-t-on de palais en or dans des pays pauvres ?
"Tant qu'un homme pourra mourir de faim à la porte d'un palais où tout regorge il n'y aura rien de stable dans les institutions humaines."
Eugène Varlin
Des alternatives il en a eu existé chez les Amérindiens et dans bien d'autres sociétés primitives, Pierre Clastres les appelait des sociétés contre l’État dans le sens ou elles n'étaient pas seulement sans État mais étaient également structurées pour éviter l'apparition de ce dernier et une trop grande centralisation du pouvoir où si chef il y a avait il n'était que porte parole et était chassé de son rôle si il se sentait pousser des ailes. Il ne s'agit pas là d'une sous évolution ou d'une paresse mais bien d'un choix. Choix que les colons ne leur ont bien sûr pas laissé à leur arrivé...
C'est pour cette raison qu'on ne trouve aujourd'hui de démocratie directe ou de collectivisme que dans des petites communautés comme au Chiapas ou de municipalisme comme à Marinaleda ou chez les kurdes, bien sûr la plupart sont victimes de pressions permanentes voire d'oppression souvent violente.
Il s'agit donc d'un défi innovant et de taille que celui de vouloir créer une société solidaire, collectiviste et libertaire. Aux antipodes donc du modèle que nous avons actuellement, une société individualiste, capitaliste et autoritaire. Il y a donc un éveil des consciences massif à produire, il faut graduellement ouvrir les yeux aux gens sur le mal prodiguer depuis tout temps par le capitalisme et essayer de les amener doucement vers une civilisation plus évoluée.
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